les plongeurs travaillant à la dévaseuse avaient annoncé qu’ils avaient trouvé des plaquettes de marquage noires avec des chiffres blancs : B V, B VI, B VIII ; non fixées aux charpentes.
A la première plongée du matin, nous descendons après avoir examiné attentivement les plans. Arrivés sur le fond, nous nous rendons à l’évidence : le secteur que nous avons commencé à dégager se situe à l’extrémité de l ‘étrave et il faut faire un bond de six mètres vers l’arrière pour atteindre le point que nous souhaitons vérifier. Nous remettons rapidement le “champ opératoire”en place, nous déplaçons les dévaseuses et les deux équipes, celle du GRAN et celle des plongeurs démineurs, reprennent le travail de dégagement du sédiment. La couche superficielle n’est pas très épaisse et au milieu de la matinée Guy Martin annonce qu’il a dégagé la varangue numérotée W41. Nous avons la certitude d’être bien là où nous souhaitions travailler.
En fin de matinée, nous avons la visite d’Eric Duillère, journaliste et archéologue amateur qui fait une prospection sur un site de mouillage près de la baie de l’Espalmador, dans l’Est de la baie de Villefranche.
A cet endroit, il trouve de nombreuses céramiques italiennes qui attestent de la fréquentation du site par les génois.
Au début de l’après-midi, nous effectuons une nouvelle définition de la zone de recherche, car cette fois-ci il s’agit de bien délimiter la zone de travail efficace.
Une à une les varangues (la partie basse de la membrure qui se trouve au contact de la quille) apparaissent encore bien repérées par les plaques de marquage), il faut tout simplement maintenant nettoyer soigneusement le secteur pour pouvoir commencer les mesures.