Contexte
L’idée d’une fouille archéologique, à la fois sous-marine et terrestre, sur l’île de Tromelin a commencé à se concrétiser en 2003. Cette année-là, Joël Mouret, technicien de Météo-France effectuant des séjours réguliers sur l’île, a pris contact avec le Groupe de recherche en archéologie navale (GRAN) pour leur signaler l’existence de l’épave de l’Utile ainsi que l’histoire des esclaves malgaches abandonnés sur l’île en 1761.
Cette découverte a répondu à une demande du directeur général de l’UNESCO adressée aux membres du comité scientifique du programme « La route de l’esclave », visant à développer un projet dans l’Océan Indien pour marquer l’année 2004, dédiée à la commémoration de la lutte contre l’esclavage.
Ainsi, le projet de fouilles archéologiques à Tromelin a été intégré dans le programme baptisé « Esclaves oubliés » par le GRAN, sous l’égide de l’UNESCO, du Comité pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage, et, plus tard, de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage (FME).
Participants





































Associés
























Partenaires du projet
















Moyens en matériel
- Matériel de plongée : Utilisé pour les fouilles sous-marines autour de l’épave de l’Utile.
- Outils de fouille terrestre : Destinés aux sondages sur l’emplacement du campement initial des naufragés et du four construit sur l’île.
- Plan de relevé sous-marin : Pour cartographier le site de l’épave.
- Équipements de géomorphologie : Utilisés pour étudier les caractéristiques géologiques et les changements de l’île.