
Santo Spirito
Le Santo Spirito, aussi nommé Santo Spirito – Santa Maria di Loreto, était un navire de 1800 tonneaux armé à Raguse (aujourd'hui Dubrovnik). En 1579, sous le commandement d'Antonio IvegliaOhmuchievich, il fut affrété pour transporter une cargaison comprenant cinq canons de bronze de Gênes à Naples. Retardé par une épidémie de peste, il quitta Gênes le 28 octobre mais fut rapidement pris dans une tempête et finit par s'échouer près de Portofino. L'équipage survécut grâce à l'aide des habitants de Camogli, mais le navire sombra peu après. Bien que des efforts de récupération aient été entrepris, les précieux canons en bronze ne furent pas retrouvés, et des recherches ultérieures en 1971 n'ont pas localisé l'épave.
OBJECTIF : Le projet Santo Spirito vise dans un premier temps, à essayer de localiser l’épave du navire au moyen de recherches géophysiques.

La Mortella
Depuis l'Antiquité, la Corse a été convoitée pour sa position stratégique en Méditerranée. La baie de Saint-Florent, dans le nord, a été un centre d'échanges et de conflits. Le Centre d'Études en Archéologie Nautique (CEAN) a lancé en 2005 un programme de prospection archéologique sous-marine, financé par diverses institutions, pour recenser les épaves et vestiges historiques. Ce programme a permis de découvrir les épaves de la Mortella, deux grands navires de la Renaissance, dans la baie de Saint-Florent. Suite à ces découvertes, CEAN a initié le projet "Cinq siècles sous la mer" pour étudier, valoriser et protéger ces sites uniques.

La Sciacca
Initialement interprété comme un navire de guerre espagnol ou français, des analyses détaillées ont révélé que ces artilleries, notamment une "Couleuvrine batârde" portant la marque du roi François I de France, provenaient en fait de diverses origines, y compris françaises et génoises. Des marques de poids et des inscriptions suggèrent une acquisition ou capture par des Génois.
Renato G. Ridella identifie le navire comme le "San Juan", un grand voilier basco-génois du XVIe siècle, armé pour se défendre contre la piraterie et naufragé en Méditerranée, avec un historique de ventes et d'assurances complexes qui a finalement conduit à son naufrage près de Sciacca

La Chrétienne (E)
Nous avons souhaité compléter le travail effectué précédemment pour vérifier l’intérêt d’entreprendre un fouille ultérieure du site. Il s’agissait donc dans un premier temps, d’une part de confirmer l’exactitude du relevé de Claude Santamaria pour savoir si nous pouvions nous en servir comme base de travail et d’autre part de vérifier l’évolution du site depuis vingt ans. L’objectif à terme est d’essayer de déterminer l’origine de l’épave, à partir de ses caractéristiques structurelles ou de la découverte d’éventuels indices matériels.
OBJECTIF : de vérifier l’intérêt d’entreprendre une étude de l’artillerie.