Le moment du remblayage du site approche, il commencera sans doute demain et il faut maintenant terminer les derniers relevés sur le fond. Les équipes se succèdent donc sur l’épave, pour prendre les ultimes mesures, légèrement stressées mais maîtrisant de mieux en mieux la technique.
Une équipe plonge puis se rend à terre pour mettre au net le relevé qu’elle vient de faire et ainsi de suite, l’embarcation pneumatique assure la navette entre le Tibériade et la côte.
Nous recevons en même temps par messagerie électronique les résultats des mesures acoustiques faites la semaine dernière d’une part la triangulation des points de référence du site et d’autre part la section de la coque. A première vue le résultat est très satisfaisant mais il nous faut encore le comparer avec les mesures manuelles.
Arrivent aussi les premiers résultats des mesures magnétiques effectuées le 5 septembre, une ancre que nous n’avons pas réussi à déplacer brouille un peu l’image magnétique mais la partie centrale de l’épave montre bien une anomalie qui correspond à une très grosse concrétion contenant encore de nombreux boulets de fer.
Visite aussi à la mi-journée de Bertrand de la Roncière, venu s’entretenir du projet de campagne sur les épaves de la Pérouse à Vanikoro en 2003 : l’Astrolabe et la Boussole.
A notre retour, un pot sur l’arrière du Tibériade est improvisé par Jean-François Lartigue pour marquer le départ de Joe Guesnon qui nous quitte demain, un gros cumulo-nimbus surmonté d’une magnifique enclume qui a rodé tout l’après midi sur l’arrière pays nous envoie un vent violent qui nous paraît glacial, car la journée a commencé avec un soleil radieux et nous sommes tous en tenue d’été.