Un coup de tonnerre et une pluie battante réveillent la batterie du Mont Boron. C’est en ciré qu’il faut aller boire le café qu’Eliane Garavagno a fait chauffer sur sa cuisinière à bois, dans la cuisine la mieux protégée de la région puisque sa voûte est recouverte par plus de quatre mètres de terre.
Le Tibériade amarré sur le site, nous accueillons J.M. Mille photographe et journaliste et Didier Perardel venu remplacer Fanch Cabioc’h parti vendredi dernier. Par équipe de deux, les stagiaires vont à l’eau pour entreprendre le plan d’ensemble du site, un peu inquiets de ne pas s’y retrouver parmi toutes les charpentes.
A la batterie, une entreprise de bâtiment est venue abattre la cloison du local où sont stockées depuis dix-sept ans les roues d’affûts tirées de l’épave. Elles doivent partir jeudi pour le laboratoire ARC NUCLEART de Grenoble. Entrées en les inclinant pour passer la porte, il n’est plus possible de les sortir au travers autrement que horizontalement, d’où l’énergique opération chirurgicale. La cloison sera reconstruite la semaine prochaine.
