Jour 21

Jour 21

Avant l’appareillage du Tibériade, une vedette du port vient nous signaler qu’un voilier est mouillé près de l’épave. Nous envoyons notre embarcation pneumatique en éclaireur. Lorsque nous arrivons à notre tour, nous trouvons une magnifique goélette italienne, l’Orion en train de remonter ses deux ancres mouillées au cours de la nuit sur le site. 

L’une des ancres est remontée sans dommage, mais très vite les manches d’incendie et une dévaseuse apparaissent embobinées autour de la chaîne de la seconde. Devant les reproches que nous lui adressons, le « skipper » explique en montrant d’un large geste la baie à moitié vide qu’il n’y avait pas d’autre place pour mouiller.

Il nous faudra une heure et demi d’efforts pour démêler l’écheveau embrouillé des cordages, des manches d’incendie et de la chaîne et libérer le coupable qui ira jeter l’ancre plus loin. Sur le fond, l’une des chaînes a balayé le site et déplacé plusieurs éléments de charpente.

Dans la soirée nous irons expliquer au « skipper » qu’il a détérioré un site archéologique en ayant mouillé dans une zone interdite. Il est un peu moins sûr de lui que le matin quand nous l’informons qu’un rapport va être envoyé aux Affaires Maritimes.
L’incident clos, le remblayage du site peut commencer et le bruit assourdissant des pompes va nous accompagner toute la journée. Peu à peu l’épave disparaît à nouveau sous le sédiment.

Au début de l’après midi Jean-Michel Mille, photographe, vient prendre quelques clichés supplémentaires pour compléter son reportage.
Vers 18 h 30, à la Mairie, France-Telecom présente aux élus et au public, la liaison Internet haut-débit (ADSL). Le site archeonavale.org remporte un franc succès lors de la présentation.

Articles Récents

Search

Catégories