Ce matin, nous allons terminer la couverture de la zone Gruesa : une petite zone située au nord, et faire trois profils pour couvrir les interstices entre les lignes précédentes. Les plongeurs de leur côté retrouvent une épave que nous leur avions détectée située très près de la rive de l’Almendral. Ils observent une structure métallique dont seule une partie émerge du sédiment.
Le mauvais temps qui s’est levé il y a quelques jours a détérioré la visibilité.
Les plongeurs, qui ont tenté pour la deuxième fois de travailler sur l’épave trouvée devant la Pointe Gruesa, doivent encore renoncer.
Au cours de l’après-midi, nous reprenons la prospection dans un secteur situé entre la jetée Baron et le haut-fond Ester. Nous devons pour la première fois, entreprendre une prospection en suivant une route oblique autre que nord-sud ou est-ouest.
Nous avons installé un groupe électrogène à l’avant, il alimente un écran que nous installons devant le pilote. Cela lui permet de visualiser l’écart entre l’itinéraire suivi et la route ordonnée. Un curseur se déplace sur une zone rouge lorsque le vaisseau est positionné trop à gauche et vert lorsqu’il est trop à droite.
L’information est complétée par un affichage numérique de l’écart en mètres. Augusto ne prend pas beaucoup de temps pour maîtrisez ce nouvel instrument.
Nous commençons alors à faire nos premiers profils dans la zone baptisée Baron, du nom de la colline qui domine la zone.
Comme le sondeur fonctionne bien, nous le laissons activé en permanence. Avec l’enregistrement des positions GPS, nous en avons déjà trouvé une bonne dizaine d’épaves à l’aide de cette méthode.
Demain, nous essayerons d’étudier la zone centrale à l’aide du sonar latéral.