Le ciel est couvert, la brume a disparu et nous pouvons prendre la mer le matin pour reprendre la couverture de la zone Gruesa.
Il n’y a pas de vent, seulement le la houle qui persiste depuis hier sous un ciel gris. Le Les gilets ont fait leur grand retour depuis le coucher du soleil, c’est très frais.
Nous n’avons pas de bouée à mettre en place, aussi avons nous démarré sans perdre de temps nos allées et venues régulières dans la zone de la Punta Gruesa, le long d’un grand cargo, le Pacific Mermaid, mouillé là depuis quatre jours. Deux marins suspendus à une échelle ont entrepris de peindre l’étrave, à chaque passage, nous suivons le l’avancement de leurs travaux.
Dans une partie de la zone où nous travaillons, il y a au moins deux épaves de navires en fer qui nous donnent une magnifique anomalie, Mais nous recherchons surtout des vestiges plus anciens et moins visibles.
Les plongeurs sont arrivés sur le site balisé. Une fois leur plongée terminée, ils viennent à notre rencontre. Le lest de la bouée n’est pas seulement tombé au milieu de l’épave, mais était fermement accroché. La visibilité est mauvaise, mais les plongeurs relèvent néanmoins le plan d’une partie de l’épave. Le bordé a disparu et les membrures en fer émergent comme des arêtes de poisson.
Nous avons décidé d’essayer de marquer les sites directement par les plongeurs. Ils ont maintenant un GPS portable calibré avec la même référence géodésique que nous. Pour tester la méthode, nous leur fournissons un point dans la région d’Almendral. Le résultat est convaincant, puisqu’ils ont trouvé une structure en fer cylindriques, à moins de 8 m du point qui leur avait été indiqué.
De retour au port, Raúl Ortiz nous apporte deux journaux locaux : El Mercurio de Valparaíso et La Estrella, qui rendent compte de la conférence de presse d’hier.
Valparaíso III est au repos samedi après-midi, mais les plongeurs retournent plonger sur les points que nous avons marqués.
