Depuis que le jour s’est levé, Valparaíso a disparu sous une épaisse couche de brume. Nous sommes arrivés à la station de sauvetage pour constater que le port est fermé à la navigation tandis que la visibilité sera réduite.
Le soleil essaie, sans grand succès, de percer la brume et nous sommes contraints d’attendre.
Chacun profite de l’occasion pour mettre à jour son travail, tandis que le L’équipe chilienne prépare la conférence de presse qui aura lieu en quelques heures.
La matinée passe sans que nous puissions quitter le port ; l’équipe de la staation de sauvetage profite de l’occasion pour réparer le mât avant du Valparaíso III, qui s’est brisé lors d’une manœuvre de transbordement de matériel avec un cargo mouillé sur rade.
Midi approche, l’équipe de gestion de projet rencontre une dizaine de journalistes de la presse écrite et télévisée. Ayant souligné l’originalité du projet, le premier du genre en Amérique latine, son caractère multidisciplinaire et international et le contexte de la nouvelle loi chilienne (1999) sur la protection du patrimoine subaquatique, Les protagonistes du projet se relaient pour expliquer les objectifs, l’organisation et le développement du projet. Après du jeu de questions-réponses, les journalistes embarquent à bord du Valparaíso III pour voir les équipements en fonctionnement.
Après un déjeuner rapide, nous mettons les voiles pour continuer notre tâche. Nous sommes sur le point de mouiller une bouée sur une anomalie, lorsque un appel urgent de la station prévient Augusto, notre pilote, qu’un homme se noie devant une plage de Viña del Mar. Nous nous dirigeons vers le lieu de l’événement qui n’a pas est loin.
Le baigneur en difficulté est aidé par un maître-nageur qui est arrivé sur la plage, au moment où le Zodiac de la station de sauvetage arrive à grande vitesse et récupère un jeune homme apparemment en état d’hypothermie. Sans doute déséquilibré par la forte houle d’aujourd’hui, il est tombé sur les rochers et a été emporté. La très basse température de l’eau le long de la côte chilien, proche à ce moment-là de 14 ou 15 degrés dans la baie de Valparaiso, a abaissé rapidement la température du baigneur. Nous mettons à sa disposition les manteaux disponibles qu’il se réchauffe.
Nous reprenons immédiatement notre travail pendant que l’équipe de plongeurs entreprend une plongée dans le site que nous avons marqué.
