Nouvelle journée ensoleillée.La matinée est consacrée à l’instruction et aux travaux pratiques au Mont Boron.
A l’abri des murailles de la batterie, les stagiaires apprennent à utiliser un compresseur en suivant les indications de Philippe Livoury. Une description du fonctionnement et des précautions à prendre précède l’art subtil du lancement du moteur à la manivelle. L’équipe s’est mise à l’écart pour ne pas gêner André et Eliane Garavagno, les gardiens du lieu, il est vrai que l’espace ne manque pas puisque la batterie compte six emplacements de tir.
Un à un les stagiaires s’exercent au gonflage des bouteilles de plongée. Un peu plus tard, et pour changer de registre, quelques exercices pratiques de navigation viennent compléter la séance de la semaine dernière, les stagiaires maltais découvrent avec intérêt la manipulation la règle de Cras, habitués qu’ils sont à la règle anglaise dont la pratique est plus compliquée.
Les photos sous-marines d’hier ont été vite développées, un petit diaporama est improvisé dans les dortoirs du fort. Michael Spiteri, notre photographe plongeur, présente au groupe quelques unes de ces plus belles photos. Vers midi, un dernier exposé sur la mise en place des références sur un site archéologique vient compléter la matinée. Max Guérout insiste sur ‘importance de mettre en place des points de références solides si la fouille doit durer plusieurs années, car c’est grâce à eux que la cohérence d’ensemble des mesures sera assurée.
C’est l’heure du déjeuner et nous descendons tous au restaurant (la cantine !) de la Darse.
L’après midi le temps est toujours aussi radieux et une ambiance de bonne humeur règne sur le Tibériade car nous avons pris de l’avance sur le programme de formation. Les plongées sont consacrées, pour les stagiaires, aux triangulations du site.
Anne, Joanne et Elaine, chefs d’équipe, doivent effectuer des mesures précises entre les points de références répartis sur le site. Comme au final les mesures vont être comparées, l’esprit de compétition s’installe. Cette opération servira à dessiner le plan d’ensemble des points de repères.
Une dernière séance de nettoyage à la “suceuse” et le remplacement de quelques plaques de marquage qui après douze ans n’étaient plus lisibles ont redonné une nouvelle jeunesse au site.