Malgré le désir que nous avons d’aller de l’avant et dans les directions que nous indiquent les mûrs des bâtiments, encore enfouis dans le sédiment, nous avons décidé de ne plus ouvrir d’autres zones de fouille et de nous concentrer en particulier sur ceux déjà dégagés.
Il faut en effet décaper, couche par couche, le sédiment qui les a ensevelis, et tamiser ce dernier dans la dernière couche qui correspond à la période de l’occupation du site par les esclaves malgaches.
On y trouve, outre les restes d’aliments consommés, de la cendre plus ou moins épaisse suivant que nous sommes proches ou pas du foyer, des clous de navires, reconnaissables à leur section carrée, qui indiquent que le bois provenant de l’épave était brûlé, parfois d’autres objets cassés ou perdus.
A 11 h 00, nouvelle tentative également pour exécuter quelques prises de vues sous-marines, l’eau est assez claire et le résultat encourageant : les canons de l’Utile sont toujours au fond de la mer.