Au moment du petit déjeuner, branle-bas de combat, une tortue complètement désorientée se trouve sur la piste d’atterrissage.
l fait chaud et humide, de gros nuages accourent de l’horizon.
Nous commençons le travail sur le site, Thomas progresse toujours dans la zone où le second ensemble d’ossements a été découvert. Bien que très exigu, cet espace se révèle être une pièce complète, dont les parois sont construites avec de très grandes plaques de grès de sable, mises en place verticalement.
Dans les couches intermédiaires, un grand nombre de débris de lames de fer de 8 cm de large, percées de trous, sont à nouveau trouvées, nous nous demandons si ces lames de fer n’ont pas servi à réaliser un toit qui, avec le temps, s’est effondré.
L’ensemble de la pièce parait vide mais, lorsque Thomas arrive vers l’entrée, il trouve un récipient en plomb posé sur le sol et, à côté, trois grandes haches et une masse en fer.
Vers 09 h 00, à l’heure de la pose, arrive un grain.
Pendant qu’une autre équipe décape le sol du second bâtiment, nous étudions une petite zone à gauche de sa sortie. Ce tout petit espace est trouvé encombré d’un grand nombre de lames de fer, de débris de cuivre, et de restes d’animaux : poisson, coquillages et tortue presque exclusivement. Le décapage de l’intérieur révèle la présence, dans un coin, d’un foyer délimité par des pierres plates posées sur champ.
A 11 h 00, un nouveau grain arrose abondamment l’île, comme les réserves d’eau sont basses, on dit qu’il pleut des douches. En bout de piste, des dizaines d’huîtriers, dits aussi tourne-pierres, se sont rassemblés pour boire et s’ébrouer dans une flaque d’eau qui s’est formée, il y en a presque une centaine.
Dans l’après-midi, Thomas dégage une autre cognée dans le couloir d’accès de la pièce où il travaille.