Le vent faible a tourné et l’alizé du Sud Est a fait place à un vent d’Ouest d’une dizaine de nœuds.
Le travail a repris, avec comme objectif de dégager les murs, pour retrouver la géométrie d’ensemble des constructions du site. En effet, partis d’un élément de mur en 2006, avec l’idée d’un abri précaire, nous avons trouvé d’abord un solide bâtiment avec des murs dont l’épaisseur va jusqu’à 1,5 m, maintenant l’ensemble commence à faire penser à un hameau dont les bâtiments sont imbriqués les uns dans les autres. En fin d’après-midi, nous avons complètement dégagé le haut des murs d’un nouveau bâtiment mesurant 2,6 mètres par 3 mètres, avec une entrée en coin.
Désormais, nous devons « lever le pied » car nous risquons de ne pas pouvoir tout étudier. Notre idée est de délimiter les différents bâtiments en suivant les murs, de manière à avoir la meilleure appréhension possible de l’ensemble et de procéder à des sondages.
L’étude de la cuisine se poursuit par le décapage et le tamisage, couche par couche, du sédiment qui se trouve à l’intérieur. Le tamisage livre une multitude d’os d’oiseaux, des os de tortues et quelques os de poissons.
En même temps, nous procédons avec un théodolite à la topographie d’ensemble du site et à l’établissement d’un plan. La rapidité de la progression des découvertes nous a même obligés à augmenter la taille de notre planche à dessin. A ce stade de la fouille, peu d’objets sont découverts.
Demai, une marée de pleine lune va avoir lieu et nous irons voir le site de l’épave dont les vestiges, situés près de la plage, seront en partie découverts.