Ce matin le Tibériade nous attend sur le site, mouillé par Jean-François Lartigue que le devoir appelle ailleurs. Toute l’équipe rallie en zodiac sur une mer plate et dans le beau décor de la baie encore voilé des brumes matinales. Il s’agit à présent d’installer l’embossage du Tibériade.
En effet, pour entreprendre le dégagement des sédiments nous devons utiliser les “dévaseuses” à eau et donc rester à la verticale de l’épave. Le navire tourne au gré du vent et pour le stabiliser il faut l’amarrer sur les deux ancres préalablement mouillées sur le fond
C’est à l’installation des deux aussières amarrées aux ancres que l’équipe s’active pendant que le secteur de fouille est matérialisé par quatre piquets reliés par un cordage. Les “dévaseuses” sont descendues sur le fond prêtes à être utilisées dans l’après-midi.
Le déjeûner de l’équipe se passe à terre, à “la cantine”, le restaurant du CNRS.
Dès 14h30, il faut se remettre au travail pour installer sur le pont les motos-pompes, leur aspiration et les manches de refoulement. Pendant ce temps trois équipes de stagiaires entreprennent la triangulation d’une dizaine de points de repères répartis sur le site. Le travail terminé, les résultats sont comparés.
Elaine, Joanne et Anne dirigent chacune une équipe avec un peu d’appréhension.
