Jour 4

Jour 4

Le 5 septembre est le point d’orgue d’une semaine de préparation. Le Tibériade est le siège d’une activité fébrile. Deux séries de mesures successives doivent être entreprises sur l’épave.
L’une, classique, consiste à effectuer un relevé du champ magnétique sur l’épave et dans la zone avoisinante.

L’autre, qui est une première, doit permettre de valider la capacité des mesures de résistivité du fond à détecter la présence d’une épave.
Celle de la Lomellina, parfaitement connue, doit servir de référence pour les deux séries de mesures.
Le matériel installé et la mise à l’eau de l’antenne électrique ne posent guère de problèmes et Jean François Lartigue, le patron du Tibériade, apprend rapidement la manœuvre pour suivre les routes que lui indiquent Grégory Bièvre et Hervé Blanchet. Au cours de l’après-midi, c’est sous la pluie battante que le magnétomètre est mis à l’eau et que les mesures sont réalisées dans une rade encore encombrée par les derniers estivants.

Pendant ce temps, les stagiaires et les instructeurs montent à la batterie pour des cours. Le fonctionnement des dévaseuses et les techniques de fouille sont abordées de façon pratique.
Joe Guesnon, chef de chantier, présente aussi le manuel de sécurité. Il est intéressant de comparer les règles de sécurité appliquées en France et celles appliquées à Malte.

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