Mercredi matin l’équipe des stagiaires est répartie en deux groupes : le premier reste à terre dans la salle du gouverneur pour mettre au net le relevé du profil de la carène effectué la veille et le second plonge pour effectuer à son tour un relevé du même profil.
A 10h, l’embarcation pneumatique vient récupérer le groupe de dessinateurs qui regagne le Tibériade, s’équipe et se met à l’eau pour effectuer une deuxième portion du profil : une coupe transversale située à 2,60m de l’extrémité avant.
Les plongeurs remontent satisfaits d’avoir pris une cinquantaine de cotes, tout en ayant noté la nature des pièces de charpente mesurées. Les planchettes à dessin sont remplies de chiffres et de croquis plus ou moins ordonnés qui vont contribuer à l’élaboration d’une coupe du navire. Tous font preuve de beaucoup d’application et de sérieux car l’exercice n’est pas aussi évident qu’il y paraît à voir opérer Jean-Marie Gassend qui est depuis longtemps passé maître dans cet art difficile.
Vers midi et demi le zodiac du GRAN commence à faire la navette pour ramener les plongeurs vers la Darse. Les uns vont récupérer leurs mails sur l’ordinateur mis à notre disposition par l’Association pour la défense du patrimoine maritime de Villefranche, les autres attendent sur le port le moment de prendre leur repas au restaurant du CNRS.
L’après-midi, les deux équipes opèrent comme elles l’ont fait le matin, de telle manière qu’en fin de journée tous les stagiaires auront contribué au “portrait-robot” de la Lomellina.
Accompagné de Nathalie, sa fidèle monitrice, Noé Sardet, descend avec la caméra vidéo sous-marine avec l’intention de ramener quelques images que nous pourrons mettre en ligne.