Jour 1

Jour 1

Il y a quelques temps déjà, l’épave de la Lomellina était retrouvée et balisée.

Le 3 octobre dernier

Tôt le matin, une équipe de toulonnais a pris la route en direction de Villefranche avec une embarcation pneumatique en remorque, munie de ses bouteilles de plongée, de la position géographique et des alignements nécessaires pour la retrouver.
Mais en dix ans, le paysage a changé : tel pylône qui servait de repère a été remplacé et un arbre masque maintenant une maison remarquable.

Après quelques tâtonnements et deux plongées infructueuses, le site est enfin apparu aux plongeurs, bien énigmatique en vérité pour qui n’est pas coutumier de ce genre d’opération.
Une bouée est mise en place, balisant maintenant le site pour faciliter la manœuvre du Pluton.

Le 8 octobre au matin

Le BBPD Pluton (Bâtiment Base de Plongeurs Démineurs) appareille avec armes et bagages une partie de l’équipe du GRAN.
A son arrivée en baie de Villefranche, le soleil radieux est encore haut et deux imposants navires de croisières sont au mouillage ; la rade est en effet utilisée presque quotidiennement pour accueillir des navires de croisière qui ne peuvent entrer dans le port de Nice.

La symbiose entre Nice et Villefranche vient à présent en écho de celle qu’il y avait à l’époque du naufrage de la Lomellina, quand Nice construisait les nefs et les galères et que Villefranche les réparait ou en assurait la finition.

A son arrivée, le Pluton s’assure de la position du site et, pour ne pas être gêné par les navires de croisière, reporte son embossage sur le site au lendemain.
Il s’agit de s’amarrer sur deux points fixes : une ancre à l’avant et un lest mobile à l’arrière.
Il faut en effet stabiliser le bâtiment juste au-dessus du site pendant la durée de la fouille pour faciliter le travail des plongeurs ainsi que l’alimentation des dévaseuses en eau sous pression.

Les autres plongeurs arrivent, qui par la route, qui par le chemin de fer. Il y là Michèle Hamblin, venue finir l’inventaire des objets trouvés sur l’épave, et l’équipe de tournage de Christian Pétron, tous heureux de retrouver Villefranche où ils ont passé déjà tant de temps à étudier l’épave de la Lomellina.

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