L’île est comme un navire, où que porte le regard on voit la mer.
La mer est clémente, nous en profitons pour « tremper » notre archéologue terrestre. Thomas Romon rentre ravi de sa plongée Il accompagnait une équipe chargée effectuer la topographie du site.
Ils ont ainsi approché, vers les 20 mètres de profondeur, l’endroit où s’amorce le tombant du récif avant sa plongée vertigineuse vers les fonds de 4 000 mètres qui entourent l’île.
Une tortue, épuisée par sa ponte nocturne, fait un somme au pied d’un rocher et il faut lui tapoter la carapace pour qu’elle consente à se déplacer, puis à s’éloigner avec lenteur. Les carangues, vives et puissantes, appréciées des pêcheurs pour leur vitalité, nagent au milieu des poissons de récif.
D’un commun accord, nous avons décidé de ne pas effectuer de plongée cet après-idi, la chaleur ainsi que la fatigue accumulée au cours de plongées difficiles plaident pour que nous fassions une petite pause.
Un groupe se consacre à mettre au net l’ensemble des observations effectuées depuis une semaine, un autre se consacre à photographier les objets remontés ou à alimenter notre base de données.
Nous venons de franchir le cap du tiers de notre séjour.