Tortues et monticules

Tortues et monticules

Un peu avant le lever du soleil, il faut aller sur la pointe de l’île, là où s’étire vers le nord une longue langue de sable.

Des traces encore fraîches sont imprimées dans le sable, les dernières tortues se déhalent lourdement, épuisées par leur ponte nocturne. Elles rament de leurs pattes avant pendant quelques mètres, s’immobilisent pour rassembler leurs forces puis repartent pour un nouvel effort, massives et silencieuses.
Des dizaines de chevaliers picorent autour d’elles les algues jetées par la mer sur la plage

Traces laissées par le passage d'une tortue
Une tortue en plein effort

L’équipe à terre est aujourd’hui encore déçue, l’un des monticules très régulier que nous appelions déjà une « sépulture » (en laissant toutefois les guillemets), n’a rien livré.
Nous sommes perplexes car sous les blocs de corail soigneusement disposés nous ne trouvons qu’un grès de plage (beach rock) agglomérant des blocs de corail.
Ce sable aggloméré est-il capable de se former en une centaine d’années ? Nous avons posé la question via Internet à un géologue de l’INRAP…

Les plongeurs continuent le difficile travail de marquage et de mesure dans une mer agitée qui rend le moindre geste très pénible, passer à côté d’un objet est chose aisée mais s’y maintenir pour prendre une mesure est un véritable jeu de foire tant la houle et le ressac sont violents. Cependant, tout s’ordonne progressivement et un plan du site s’élabore peu à peu.

Marquage toujours aussi difficile

L’après-midi est consacré à préparer l’embarcation pneumatique à une intervention. Installée au bord de l’eau, elle est prête, en cas de besoin, à porter secours aux plongeurs.

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