Jour 24

Jour 24

Débarquement du matériel de prospection

Dernier jour de travail à bord. Après les problèmes techniques d’hier, les mécaniciens de la station de sauvetage nous regardent partir avec un regard inquiet. Nous nous dirigeons vers la zone Baron, que nous essaierons de couvrir à l’aide du magnétomètre.

La mer est calme sous un ciel couleur de plomb. Nous mettons le cap vers la zone Baron et nous commençons le premier profil, près de Caleta Portales, où tant d’accidents maritimes ont eut lieu.

Avec un rythme d’une ligne toutes les vingt minutes, nous tricotons lentement notre toile d’araignée.
À 12h30, la zone est entièrement couverte, nous rentrons à bord le « poisson » du magnétomètre et nous nous préparons à retourner à la station. C’est le moment que les moteurs choisissent pour montrer de sérieux signes de faiblesse. Le moteur tribord, qui était stoppé lors de la prospection, refuse de démarrer car les batteries sont à nouveau déchargées. Sur le moteur bâbord, l’embrayeur (qui permet de passer d’avant en arrière) refuse de fonctionner. Nous devons demander de l’aide à la station de sauvetage pour qu’ils viennent nous remorquer.

Une demi-heure plus tard, nous assistons à l’arrivée du Maritza III, l’un des petits bateaux du port qui nous prend en remorque. Au même moment, une petite flottille de navires de guerre coréens échange salue la terre au canon. Finalement le Valparaíso III parvient à retrouver un peu de propulsion pour atteindre son mouillage.
Peu après le déjeuner, les pilotes de la station nous montrent une série de photos de différents sauvetages effectués lors des célèbres tempêtes hivernales.

Dans l’après-midi, nous débarquons notre matériel. Après l’avoir lavé, il est préparé pour son retour en France.
Avant de mettre le sonar latéral en caisse, nous regardons avec Diego Carabias les images les plus intéressantes, puis nous mettons à jour la liste des positions des épaves sur lesquelles les plongeurs devront intervenir plus tard.

Avant 1900, 138 naufrages étaient répertoriés en baie de Valparaiso, 90 bâtiments s’étant échoués à terre, 48 naufrages s’étaient donc produits dans la baie. Le bilan des prospections géophysiques que nous avons effectuées s’élève à plus de 75 épaves !

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