La journée est sans aucun doute la plus animée de tout le stage, après avoir écouté hier les conférenciers, il faut maintenant mettre en pratique avec leur aide ce qu’ils ont enseigné la veille.
Le pont du Tibériade, est surpeuplé, environ 20 personnes s’y pressent. Parmi elles Patrick Grandjean, chef adjoint du DRASSM, a fait en 1979 l’expertise du site aussitôt après sa découverte par Alain Visquis.
L’expérience se révélant négative, il se fera remonter quelques fragments de charpente qu’il utilisera pour parfaire la datation de l’abattage des arbres. Des tranches d’une dizaine de centimètres d’épaisseur sont coupées à la scie, révélant des chênes ayant entre 80 et 100 ans d’âge au moment de leur abattage. C’est avec un petit pincement au coeur que nous sacrifions l’un des fourcats (élément de la membrure) qui a été l’objet de tant d’attention par le passé.
Joël Médard, après avoir expliqué le fonctionnement de l’aqua-mètre, un système acoustique permettant d’effectuer des mesures sous-marines descend avec une première équipe, pour mettre en pratique la méthode de mesure. Ils réalisent la triangulation d’un ensemble de points de référence, déjà effectuée manuellement la semaine précédente. Au cours d’une seconde plongée, l’après midi, les stagiaires réaliseront une coupe transversale de l’épave.
Un jeune photographe, Fredéric Bassemayousse, s’est également joint à nous avec comme objectif de réaliser un reportage sur le chantier école et le programme « La navigation du savoir ».
En fin de journée, le groupe de disperse à l’approche de la fin de semaine et seuls quelques-uns restent à Villefranche.