- Détails
- Catégorie : Carnet de mission 2013
Le carnet de la mission 2013 [ordre chronologique inversé]
- Page d'accueil
- La dernière lettre du dimanche
- La lettre du dimanche n°4
- La lettre du dimanche n°3
- La lettre du dimanche n°2
- La lettre du dimanche n°5
- Tromelin :: La mission 2013
- Dernière ligne droite
- La veille du départ
- Préparatifs d'avant le retour
- Le temps des comptes
- Le sable reprend ses droits
- Dernier jour de fouille avant de tout recouvrir
- La tradition a la dent dure
- De découvreurs en charbonniers
- Une pierre taillée, nouvelle énigme
- Une pièce trouvée, une énigme
- Avant-dernière ligne droite
- Equinoxe
- Toujours plus loin
- Une couche archéologique attire notre attention
- Tournage en cours
- Le passage des baleines
- Un inventaire toujours plus étoffé
- Vous avez dit "vendredi 13" ?
- De surprise en découverte
- Nouveau secteur de fouille
- Soucis électriques, os de tortue
- Le temps d'un premier bilan
- Amorce de la 4ème semaine
- Le travail routinier bat son plein
- Une journée ponctuée de surprises
- Un inventaire conséquent !
- Un nouvel ustensile au milieu des restes
- Deux jours bien agîtés
- Une histoire de fous
- Os et ferrailles en pagaille
- Doutes et pistes à explorer
- Le dernier chant du cocotier
- Les fouilles prennent leur vitesse de croisière
- Une nouvelle histoire d'oiseaux
- La seconde semaine commence
- Première journée de repos
- Première déception mais les fouilles continuent
- Oiseaux et vestiges
- Après une nuit agîtée, le travail commence
- Tromelin 2013 - C'est parti !
- Communiqué de presse - Juillet 2013
23 août 2013
La nuit a été magnifique, la Lune qui commence à décroître est très lumineuse et fait resplendir le sable. On ne se lasse pas d’avoir la possibilité de contempler le ciel sans aucune lumière parasite.
Le programme de la journée est maintenant bien réglé : réveil à 06 h 00, petit déjeuner à 06 h 30, briefing à 7 h 00, début du travail à 07 h 30.
Ces horaires matinaux, courants à La Réunion, permettent de travailler avant les heures chaudes de la matinée.
Pour ne pas risquer de l’endommager, nous démontons la stèle commémorative inaugurée en avril dernier par Victorin Lurel, le ministre des outre-mer.
Sur le site principal, nous commençons à mieux comprendre les désordres causés par les travaux d’installation de la station météo en 1954.
L’éolienne reposait sur une dalle de béton. Bien que cette dalle n’empiète pas sur l’un des bâtiments construits par les naufragés, les blocs de corail prélevés sur l’un des murs du bâtiment, que nous avons commencé à étudier, ont servi à consolider les fondations.
Toutefois, si le mur d’enceinte a presque complètement disparu, les lourdes plaques de « beach-rock », disposées verticalement à la base de ce dernier ont été laissées en place, nous permettant de connaître l’emprise au sol du bâtiment.
Sur le second site d’habitat, un deuxième sondage, mesurant huit mètres par un mètre, a été amorcé à l’aide de la pelle mécanique ne donnant malheureusement à nouveau rien.
Max Guérout