Lionel,
nous sommes très heureux de votre intérêt pour l'histoire des esclaves de Tromelin et de votre projet de réalisation d'un film avec vos élèves. C'est bien volontiers que nous vous fournirons libre de droits les photographies dont vous avez besoin pour votre projet.
A la Réunion, je vous propose de prendre contact directement avec Jean-François Rebeyrotte dont les coordonnées figurent ci-après pour tout ce qui touche aux illustrations. Il dispose en effet de la plupart des photos disponibles en haute définition.
Comme nous l'avons fait avec les autres professeurs (collège, lycée, université) qui travaillent avec nous, je vous propose d'utiliser le forum de notre site
www.archeonavale.org pour échanger des informations car votre travail intéresse un public plus large. Pour commencer, je vous demande l'autorisation de mettre en ligne votre message initial et ma réponse. Je vous suggère de rendre compte régulièrement de l'avancement de votre travail (tous les 15 jours par exemple) via ce forum.
Je vous indique aussi qu'un livre scientifique grand public a été édité par les éditions du CNRS en octobre dernier qui vous fournira les données recueillies au cours de nos recherches en 2006 et 2008. Pour le déroulement des missions archéologiques sur Tromelin et particulièrement celle de 2010, vous disposer sur le site archeonavale d'un journal rédigé quotidiennement.
Un premier album de bandes dessinées doit paraître en mai prochain aux éditions Dupuis, son propos est précisément d'évoquer à travers une fiction le séjour des esclaves sur l'île.
Deux petites remarques concernant votre projet de synopsis :
1 - Le marché d'esclave à Foulepointe n'était pas clandestin, par contre le capitaine de l'Utile s'était vu interdire de rapporter des esclaves (nous avons essayé d’expliquer pourquoi dans notre livre).
2 – Nous ne n’avons pas d’éléments pour dire si certaines constructions élevées par les malgaches constituaient un fortin.
3 – Il n’y a pas actuellement de cavités sur l’île, aucun visiteur n’en signale ; il ne semble donc pas que les esclaves aient utilisé des cavités pour s’y abriter.
Cordialement
Max Guérout