Bonjour Sébastien,
Merci de votre message. Je suis tout à fait conscient de la rareté des données, d’où l’importance à mon sens, d’essayer de les formaliser spatialement, afin de poser des hypothèses…… Ne pas oublier qu’une représentation spatiale peut aussi prendre la forme d’un croquis … C’est d’ailleurs, à mon sens, l’aspect qui offre le plus d’intérêt ……. J’ai une affection réduite pour les MNT ou les cartes IGN à tout est calibré au cm près……
On peut aisément penser que le seule « menace »devait être climatique et qu’il fallait voir venir au loin les bateaux, d’où la position en hauteur que vous soulignez. J’imagine que les naufragés se sont pas installés dans la partie de l’île, complètement opposé au lieu où avait sombré l’Utile…… Les données bio-historiques que vous avez pu trouver ont dû vous donner des indications sur le régime alimentaire des naufragés, et par conséquent sur les points les plus susceptibles de servir de « terrain de chasse » sur l’île…….. Je pense aussi qu’au cours des 2-3 premières années, les esclaves ont pour la plupart survécus, sans doute y a –t- il eu des dissensions dans un groupe de plusieurs dizaines de personnes, sans doute y a-t’il organisation de pratiques sportives pour calmer les ardeurs et passer le temps……Vous avez en fait à juxtaposer des lieux d’habitat, de repos, de vie, d’hygiène, funéraires………..
L’intérêt d’un croquis historique c’est justement qu’on peut constamment le corriger et le compléter …… Il permet d’envisager ce qui a dû être….. avant de le vérifier….., si c’est possible.
Le croquis insiste davantage sur une approche phénoménologique.
Je gère un blog de recherche géographique, où j’aborde certains de ces thèmes :
http://mens-et-terra.blog.lemonde.fr/ J’avoue que je vais certainement questionner beaucoup Nick à son retour, car l’histoire de ces hommes est passionnante et , certaines données pourraient me permettre de rédiger un court article ……
Bon courage à tous !!! encore trois semaines à tirer…..
Très Cordialement
Michael