Jonathan,
Voici quelques pistes de recherches pour la technique de construction « à carvel » :
Congrès : Carvel construction technique : skeleton-first, shell-first / International symposium on boat and ship archaeology (5 ; 1988 ; Amsterdam) ; Ed. Reinders, Reinder ; Ed. Paul, Kees. -Oxford : Oxbow books;Oxbow monograph, 1991. - 194 p.
Rieth, CarrierreDesbois, Serna, L’épave de Port Berteau II, DAF 86, 2001,154 p.
A l’adresse :
http://www.culture.gouv.fr/culture/arch ... berw-s.htm
Vous trouverez des renseignements sur L'ÉPAVE ABER WRAC'H 1
(…) C'est cependant l'étude d'architecture navale qui est la plus riche d'enseignements et qui constitue le principal intérêt du site. Conservée sur une longueur de 20 mètres et 5 à 6 mètres de large, l'épave Aber Wrac'h 1 présente la double particularité d'avoir été construite à clin et d'associer au clin du bordé une charpente interne massive très proche quant à elle de la construction à carvel. Le bateau pourrait être vu comme un jalon au sein de l'évolution de la construction navale, passée progressivement de "construction à clin" à "construction à carvel".
(…)
Idem à :
http://www.culture.gouv.fr/culture/arch ... aval-s.htm
L'ÉPAVE MÉDIÉVALE DE CAVALAIRE
(…) Cette épave est excessivement importante car elle associe plusieurs traditions de construction à une période charnière entre les époques médiévales et modernes : construction à carvel et construction à clin associées. Ce type de construction en cours d’étude s’assimilerait beaucoup plus à une construction ponantaise et plus particulièrement biscayenne. À noter que la mixité de la structure ne vient pas seulement de la construction à carvel dans les oeuvres vives et de la construction à clin dans les oeuvres mortes mais également à une mixité de construction dans les fonds du navire. (…)
Il y a un article sur le site du CNRS qui évoque rapidement cette technique :
http://www2.cnrs.fr/presse/journal/2352.htm
Quand les épaves parlent par Hervé Ponchelet
Enfin, je vous encourage à vous plonger dans la bibliographie qui se trouve à la fin de l’ouvrage « L’archéologie navale » par Pomey et Rieth aux éditions érrance paru en 2005.
Bon courage et bon travail,
Cordialement,
Robert Veccella