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Nouveaux sondages, nouvelles interrogations


Le carnet de la mission 2010 [ordre chronologique]

Vue de la case malgache Plan général effectué à l'aide du théodolite Atterrissage du Transall 

Les grains se succèdant pendant la matinée, le travail de sondage s'en trouve, de fait, ponctué de retraites à l’abri sous  la « case malgache ».

Les sondages les plus éloignés sont négatifs, mais la plupart permettent d’atteindre la couche archéologique à une profondeur d’environ 80 cm. Cette couche s’amenuise normalement alors que l'on sonde en s'éloignant des bâtiments, mais certains sondages nous révèlent parfois des surprises, attestant d’une forte occupation que nous ne pouvons pas pour le moment expliquer.

Jean-François est exempté de sondage pour pouvoir mettre la dernière main à l’inventaire du matériel. Il a mené à bien ce travail important qui nous permet de repartir avec une base de données informatique, comportant la description et la photo de chacun des objets.
L’équipe allant être dispersée dès la fin des travaux, c’est un atout important que de disposer de cet inventaire.
De son côté, Thomas a terminé le plan général des bâtiments, relevé à l’aide du théodolite. Il résume ainsi le travail de nos trois campagnes de fouilles.

Le Transall qui apporte le carburant pour la station météo est prévu pour 15h00. Chacun s’approche de la piste pour voir l’avion effectuer son atterrissage...
Au vu du temps de la matinée, nous avions craint qu’un grain ne vienne s’abattre à l’heure dite sur Tromelin. Le temps s’est finalement découvert, et l’approche s’effectue sans difficulté.
Les oiseaux que les pilotes craignent sont peu nombreux, car à cette heure, la majorité des fous adultes sont à la pêche en mer.
L’avion se pose dans un nuage de poussière et vient ouvrir sa soute arrière pour débarquer les fûts de gasole, destinés aux groupes électrogènes qui alimentent l’île.
Nous profitons de cet avion pour y mettre le plus de matériel possible.

Un mécanicien des TAAF fait partie du voyage pour faire la réparation du tracteur. Première bonne nouvelle, il apporte la bonne pièce de rechange, identifiée à l’aide de la photo que nous avions envoyée. La réparation est effectuée en une demi-heure et le tracteur est à nouveau disponible.

Son travail achevé et après avoir inspecté la piste, le pilote reprend l’air, en attendant de venir nous rechercher dans trois jours.

Nous vivons nos derniers jours de présence sur Tromelin.