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Pion d'échec - |
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Manche de canif - |
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Clystère - |
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Si les céramiques, nous l'avons vu, rendent compte de certains aspects
de la vie quotidienne, un grand nombre d'objets apportent eux aussi un éclairage
très vivant sur le monde clos dans lequel évoluent les marins.
Le petit nombre des objets personnels illustre à lui seul le dénuement
ou l'extrême pauvreté des équipages. Un peigne en bois,
dents écartées d'un côté, serrées de l'autre
; un étui de couteau, un dé à coudre sont complétés
par les objets du temps libre : dé à jouer, pion d'échec,
pion de dames. On connaît par les inventaires la maigre garde-robe
des marins, et le dé à coudre illustre très probablement
le soin mis à la ravauder pour la faire durer.
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Dé à coudre - |
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Peignes - |
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Assez curieusement, nous avons trouvé sur plusieurs épaves
d'époques différentes ces deux types de dés : dé
à jouer et dé à coudre ; ils nous paraissent symboliser
la manière presque constante dont le marin occupe son temps libre.
Face à ces objets, ceux que l'on peut attribuer à l'état-major
sont plus nombreux. Il y a là les objets de la table, caractérisés
par les belles majoliques que nous avons déjà décrites
(voir texte consacré aux céramiques) mais surtout par les
étains : assiettes, pichets, cuillères, bougeoirs et la verrerie
: verres et bouteilles, ainsi que la chaussure à bout carré
typique de l'époque.
Si on excepte les quelques restes de comestibles : noisettes, pignons, pistaches,
pêches (sous forme de noyau), les autres objets caractérisent
les spécialités professionnelles qui s'exercent à bord.
Les poids gigognes, les pots à pharmacie, le manche de bistouri retrouvés
indiquent la présence à bord d'un apothicaire, tout comme
les jetons de compte, les monnaies et les contre poids de balance romaine
appartenant à un agent commercial ou à un commis.
Seules deux pointes de compas et un fragment de sablier rappellent l'activité
du pilote : personnage qui a en charge la navigation.
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Pointes de compas - |
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Les soldats sont bien entendus représentés par la présence
d'objets en nombre un peu plus important : extrémités en cuivre
de fourreaux d'épées, fragments de poignées d'épées,
cottes de maille, arbalètes ou arquebuses.
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-Boucle
de baudrier - |
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Extrémités de fourreaux d'épées -
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Il nous reste toute une série d'objets appartenant à des
spécialités ouvrières : varlopes, pelles, écope,
seau, maillets, manche de tarière ou d'alène.