Le carnet de la mission 2013 [ordre chronologique inversé]
- Page d'accueil
- La dernière lettre du dimanche
- La lettre du dimanche n°4
- La lettre du dimanche n°3
- La lettre du dimanche n°2
- La lettre du dimanche n°5
- Tromelin :: La mission 2013
- Dernière ligne droite
- La veille du départ
- Préparatifs d'avant le retour
- Le temps des comptes
- Le sable reprend ses droits
- Dernier jour de fouille avant de tout recouvrir
- La tradition a la dent dure
- De découvreurs en charbonniers
- Une pierre taillée, nouvelle énigme
- Une pièce trouvée, une énigme
- Avant-dernière ligne droite
- Equinoxe
- Toujours plus loin
- Une couche archéologique attire notre attention
- Tournage en cours
- Le passage des baleines
- Un inventaire toujours plus étoffé
- Vous avez dit "vendredi 13" ?
- De surprise en découverte
- Nouveau secteur de fouille
- Soucis électriques, os de tortue
- Le temps d'un premier bilan
- Amorce de la 4ème semaine
- Le travail routinier bat son plein
- Une journée ponctuée de surprises
- Un inventaire conséquent !
- Un nouvel ustensile au milieu des restes
- Deux jours bien agîtés
- Une histoire de fous
- Os et ferrailles en pagaille
- Doutes et pistes à explorer
- Le dernier chant du cocotier
- Les fouilles prennent leur vitesse de croisière
- Une nouvelle histoire d'oiseaux
- La seconde semaine commence
- Première journée de repos
- Première déception mais les fouilles continuent
- Oiseaux et vestiges
- Après une nuit agîtée, le travail commence
- Tromelin 2013 - C'est parti !
- Communiqué de presse - Juillet 2013
Nous avons eu une nouvelle nuit agitée.
Le paravent en toile plastifiée, installé par Philippe autour de la douche en plein air, fait un tel raffut dans le vent qui souffle en rafales que les locataires de la case malgache sont obligés de dormir volets clos.
Demain il va falloir prendre des ris dans la toile !
En matinée, toute l’équipe s’affaire autour d’une portion du site principal où sont concentrées les traces des travaux d’installation de la station météo en 1954-1956.
On y trouve réunis : le câble électrique de l’éolienne, une conduite d’eau enterrée, un fût de 200 litres rempli de ciment qui servait d’ancrage à un hauban de l’éolienne.
Malgré les destructions occasionnées par ces travaux, nous avons dégagé la partie haute d’un mur de près de cinq mètres de long qui soulève bien entendu des questions.
Dans le premier bâtiment mis au jour, le bâtiment aux tritons, Rezah, notre ami mauricien, travaille la truelle à la main.
Il fouille méthodiquement, couche après couche, un carré d’un mètre carré et avoue le faire avec grand plaisir, réalisant là un rêve d’enfant.
Sur le second site, chacun a cogité pour expliquer l’absence d’indices.
En fait le sol primitif se trouve là, sous seulement une trentaine de centimètres de sable et si, comme sur le site principal, tous les blocs de corail apparents ont été utilisés en 1954 pour constituer les fondations des bâtiments de la station, ici pratiquement tout a été réemployé !
Pour cette raison, nous ne trouverons que la base d’un mur limitée à une trentaine de centimètre, c’est une réelle déception.
Au début de l’après-midi, Véronique se met en tête d’aller chercher le puits, toujours introuvable.
Elle a vu, et appris de son père, comment chercher de l’eau avec deux tiges de métal. Après avoir regardé les plans dessinés par les naufragés de l’Utile à leur retour, où figure l’emplacement du puits, elle part d’un pas résolu vers le centre de l’île.
Max Guérout