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Prospections sous-marines à Tobago : le site de la bataille franco-Hollandaise de 1667

  • La bataille de Scarborough, dans l'île de Tobago (République de Trinidad & Tobago) a opposé l'Amiral d'Estrée aux forces hollandaises en 1677.
    Onze navires, dont deux français, ont fait naufrage pendant cette bataille.

 

  • Une expertise a été effectuée par le GRAN sur ce site en 1991.

Sommaire

Découverte

Contexte

Terrain

Canons

Matériel

Céramique

Bouteilles

Conclusions

Bibliographie

 

 

 

 

 

 

 

 

Origine de la découverte

Lors des travaux d'aménagement du nouveau port de Scarborough (île de Tobago, République de Trinidad & Tobago) (Fig. 1), deux (1) canons, dont un de bronze, ont été mis au jour au cours du mois de juillet 1990. Ces canons sont actuellement visibles devant les bâtiments du nouveau port, conservés dans deux bacs de parpaing contenant de l'eau de pluie.

Le canon de bronze porte une dédicace au duc de Vendôme et la date de 1663. Le rapport avec la bataille de 1677 entre français et hollandais a été immédiatement fait.

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Contexte historique et géographique

Le 3 mars 1677, le comte Jean d'Estrée, Vice-Amiral, attaque en deux colonnes une ligne de navires hollandais embossés en travers de la passe d'accès à l'actuel port de Scarborough (2). Les navires français n'ont aucune possibilité de manoeuvre et ne peuvent qu'aller de l'avant. Le combat est d'une violence inouïe et des dizaines de marins français trouvent la mort avant même d'avoir abordé l'ennemi. Pourtant Les français parviennent à couler ou incendier la quasi totalité des navires hollandais, ne perdant que quatre de leurs navires, deux échoués (Le Précieux et L'intrépide, renfloués par les hollandais après la bataille), et deux incendiés et coulés (Le Glorieux, navire amiral et Le Marquis) (3). Les français se considèrent comme vainqueurs malgré des pertes humaines très sévères, mais n'arrivent pas à s'emparer du fort. D'Estrée revient en décembre où il réussit à s'emparer de l'île, l'Amiral hollandais n'ayant plus comme bateaux que le vaisseau amiral de Bescherming et le Précieux qu'il a pu relever.

La Roodklyp Bay, Baie des Roches Rouges en néerlandais, de nos jours déformée en Rockly Bay, au fond de laquelle se trouve le port de Scarborough est située sur la côte Sud-Ouest de Tobago sur la façade atlantique de l'île. Les cartes marines indiquent (telle la Carte de la Royale Navy, N° 508 (Fig. 2) ) clairement les difficultés d'accès au port de Scarborough, le chenal d'accès étant très étroit entre d'importants bancs de coraux et les courants forts et les vents n'étant pas favorables à l'entrée des navires.

Plusieurs rivières se jettent dans la baie dont une le long de la face Ouest de la digue d'enrochements servant de limite Est au port. Les fonds moyens sont très faibles au fond de la rade (moins de 10 mètres et parfois moins de 6 mètres). L'envasement, à cause des rivières, y est important (4).

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Approche de terrain

Une expertise avait été demandée par les autorités tobagoniennes en septembre 1990, concernant les problèmes de conservation des canons au Dr Angelus C. Pilgrim, Department of Chemical Engineering, The University of the West Indies, St. Augustine, Trinidad, W.I..

Le canon étant français, l'Ambassade de France a été saisie d'une demande d'expertise archéologique par les autorités trinidadiennes. Sur invitation de Mr Sahadeo Basdeo, Ministre des Affaires Étrangères de la République de Trinidad et Tobago et avec le concours de M. Denis Nardin, Ambassadeur de France à Port d'Espagne, cette mission d'expertise a été confiée au GRAN.

Le premier objectif était de connaître la nature et l'emprise des travaux projetés, d'évaluer les dommages éventuels causés par ceux-ci au site archéologique et d'analyser les découvertes réalisées au cours des travaux.

L'entreprise anglaise Wimpey, maître d'oeuvre pour la Tobago Houses of Assembly (T. H. A.), maître d'ouvrage du projet, a confié l'étude du dossier à une société de service, Lee Young & Partners Ltd de Trinidad, qui a réalisé les plans du port ainsi que les aménagements. A la demande des représentants de la T.H.A., le représentant de Lee Young & Partners Ltd nous a communiqué après la visite des lieux un plan du projet avec l'indication des lignes de sonde (Fig. 3).

Les travaux d'aménagement comprennent :

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L'ensemble des travaux d'infrastructure et la majorité des dragages ont déjà été réalisés. Lors de notre expertise seul un pâté de corail situé autour de l'extrémité de l'appontement n'avait pas encore complètement dragué.

Compte tenu de notre expérience en matière de conservation des métaux provenant du milieu marin, nous nous étions fixé comme objectif d'examiner cet aspect et de préparer un éventuel traitement par le laboratoire ARCHEOLYSE INTERNATIONAL de Cannes. Les canons mis au jour pouvant être traités dès résolution des problèmes juridiques posés par la propriété du matériel archéologique.

Seize plongées individuelles ont été effectuées au cours de la mission. Elles ont été effectuées dans la zone d'emprise des travaux portuaires et dans le chenal d'accès dans la zone présumée d'embossage des navires hollandais durant la bataille de 1677.

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Les fonds très vaseux dans le port et à l'extérieur de la digue, sur à peu près 150 mètres à l'est de celle-ci, sont sableux et coralliens dans le reste de la rade. Le sable est un sable coquiller assez grossier alors que la vase est très fine et très compacte. La visibilité très limitée dans le port est assez bonne à l'extérieur.

Les plongées dans la zone d'emprise des travaux ainsi que les témoignages recueillis auprès des responsables (le capitaine de la barge portant la drague Mr Greg Runnel, les autorités portuaires, le chef de chantier) ont concouru à montrer que les dragages n'avaient pas atteint d'épaves de grosses embarcations du type de celles de 1677.

La visite des tranchées laissées sur le fond par le godet de la grue servant de drague autour du pâté de corail situé à l'extrémité de l'appontement ne nous a pas révélé de traces de structures de bois et nous n'avons trouvé que du petit matériel de rejet (briques, céramiques de cuisines ou alimentaires, bouteilles de verre, bouteilles de grès), classique sur tout mouillage historique.

Il faut noter qu'aucun matériel antérieur au XVIIIè siècle n'a été sorti lors des dragages qui ont retiré entre deux et trois mètres de vase. On peut en déduire que dans les zones non draguées les couches du XVIIIè siècle sont sous trois ou quatre mètres de sédiment.

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Le canon de bronze n'a pas été, comme on nous l'avait primitivement affirmé, découvert par la drague, mais en plongée par des scaphandriers travaillant sur la barge. L'endroit où il a été découvert est à la limite de la zone des dragages, et l'absence de découverte de grosses structures de bois montre que s'il se trouve en connexion avec une épave importante, celle-ci n'a pas été touchée par les dragages. Des indices qui mériteraient une analyse plus fine (présence de pierres provenant probablement d'un lest de bâtiment) sont trop ténus pour que nous puissions en tirer une conclusion.

Les plongées autour des structures déjà en place (deux appontements et une digue) n'ont pas permis de savoir si une épave avait pu être déjà ensevelie ou traversée. Les plongées dans le chenal d'accès ont permis de mettre en évidence le fort envasement de toute la zone, pouvant expliquer l'absence d'éléments visibles en surface. Pourtant dans certaines zones plus lointaines de sable et de corail, un plongeur local nous a affirmé avoir vu de nombreuses ancres sortant encore du sédiment (5).

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Le matériel archéologique

Les canons

Le canon de bronze

Il s'agit d'un canon de marine français en bronze de 18 (boulet de 18 livres soit un calibre de canon d'à-peu-près 13,8 cm).

Ce canon porte sur le premier renfort, en arrière des deux dauphins (Fig. 4), en bas-relief, les Armes de France et de Navarre côte à côte, surmontées d'une couronne royale et entourée des colliers de l'Ordre de Saint Michel à l'intérieur et du Saint Esprit à l'extérieur (Fig. 5) .

dauphins (5ko)

Fig. 4 : Les deux dauphins et les armes de France et de Navarre

armes royales (5ko)

Fig. 5 : les armes de France et de Navarre et colliers de Saint-Michel et du Saint-Esprit

En arrière des Armes, on trouve deux ancres en sautoir et la banderole du Duc de "VANDOSME" (Vendôme) Grand Amiral de France (1650-1665) (Fig. 6).

Sur la plate-bande de culasse figurent :

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La tulipe porte des marques striées qui semblent avoir été faites lorsque le canon a été sorti de l'eau ces atteintes au métal sont minimes et placées sur des zones non décorées (Fig. 9).

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Le canon de fer

Il s'agit d'un canon de fer non identifié, provenant de dragages effectués dans la partie NW du port par des fonds de deux à trois mètres.

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Le matériel trouvé au mouillage

Ce matériel est très diversifié :

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Les céramiques

Deux fragments de céramique découverts dans les rejets de la drague et conservés par Mr. Greg Runnel, patron du M/S East Harbourg, ont particulièrement attiré notre attention. Il s'agit de deux écuelles d'origine provençale (7).

La première est une écuelle de terre cuite à intérieur vernissé orange sur engobe blanc avec un décor intérieur de coulures rouges en arceaux imbriqués.

La seconde est aussi une écuelle de terre cuite. L'intérieur est vernissé rouge sur engobe rosé, le décor est aussi d'arceaux imbriqués, mais de coulures jaunes très peu couvrantes. La pâte est de couleur rouge claire.

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Les bouteilles

Les deux bouteilles en verre noir que nous avons remontées semblent bien être des bouteilles anglaises du XVIIIème siècle. Quelques bouteilles de type semblable sont conservées par le patron du M/S East Harbourg.

La première bouteille est vaissemblablement anglaise et certainement de la seconde moitié du XVIIIème siècle. L'enfoncement est en cône arrondi, la forme du corps est en cône renversé (le diamètre au talon est plus étroit que le diamètre à l'épaule). Le col est allongé et conique, très régulier, la bague est façonnée en "V". Le verre est foncé et très oxydé. Elle a été laissée en dépôt dans le musée privé situé dans l'hôtel Mount Irvin Bay à Tobago.

La seconde bouteille pourrait être une bouteille à bière ou à vin. L'enfoncement est en cône arrondi, le corps est cylindrique avec un rétrécissement du diamètre à six centimètres au dessus du talon. L'épaule est aplatie, le col est droit la lèvre en léger V avec une bague en anneau. Le verre est ici encore foncé et très oxydé. Elle est conservée au même endroit que la précédente.

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conclusions

Les plongées et les conversations avec les intervenant nous ont permis d'établir qu'aucune charpente importante, pouvant provenir d'un navire de grande dimension, n'avait été ramenée au jour. Seuls les restes d'une embarcation de dimensions modestes ont probablement été dragués dans la partie nord en bordure du quai ouest du terre-plein. Les indications qui nous ont été fournies concernant les travaux de dragage restant à effectuer semblent montrer que ces derniers ne devraient pas mettre de sites archéologiques en danger.

Il reste indispensable de surveiller l'exécution des derniers dragages et surtout de réaliser impérativement un sondage archéologique avant tous travaux n'étant pas prévus dans le projet initial, tels dragages, ensouillages, battage de pieux ou de palplanches etc. et particulièrement dans la zone de découverte du canon de bronze

Les objets mis au jour ne présentent un ensemble homogène ni en ce qui concerne la provenance ni en ce qui concerne la datation. Les datations succinctes que nous avons pu effectuer vont du XVIIIème au XXème siècle. Les provenances identifiées sont aussi bien françaises (céramiques vernissées Provençales) qu'anglaises (faïences du style Wedgwood et bouteilles en verre noir).

Dans ces conditions on peut considérer qu'il s'agit là d'un échantillonnage normal d'objets provenant des rejets volontaires ou accidentels ayant pu se produire sur un mouillage fréquenté par des navires de diverses nations au cours des siècles passés. Il ne s'agit pas, en tout cas, d'objets provenant d'un site homogène.

L'étude des cartes et plans et les plongées effectuées ont permis de clarifier la situation en dégageant deux zones, le port et ses abords immédiats envasés et le chenal plutôt sableux et corallien.

Les deux canons découverts sont disposés dans des bacs en maçonnerie réalisés pour l'occasion et remplis d'eau de pluie. Dans ces conditions ils peuvent attendre un traitement de conservation par électrolyse qui devra être pratiqué à terme (8).

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Bibliographie

Publications

  1. BOUDRIOT Jean, "L'Artillerie de mer de la marine française (suite) 1674-1856 - les canons de bronze", in Triton N° 85 - 2ème Trimestre 1968, Supplément à NEPTUNIA n° 90, p. 18.
  2. GOURY M., "Fouille sous-marine du port naturel de Pomègues (Marseille)", in Vivre en quarantaine dans les ports de Marseille au XVIIè et au XVIIIè siècles, Musée d'histoire de Marseille, p. 47.
  3. KENNARD A.N., Gunfounding and gunfounders, Londres, Londres 1986.
  4. LACOUDRE et VOLFKOVSKI, Application des techbniques électrochimiques à la conservation des pièces archéologiques sous-marines metalliques, document EDF (non publié), septembre 1983.
  5. NARDIN Jean-Claude, La mise en valeur de l'île de Tabago (1763-1783), Ecole Pratique des Hautes Etudes, Mouton & Co, Paris, 1969
  6. NOUSSANE, Histoire des naufrages, 1903, p. 278.
  7. Prospection archéologiquer sous-marine aux abords de Gorée, GRAN, 1988, compte-rendu de fouille, p. 17, fragment de céramique provençale numéro d'inventaire 2.
  8. RONCIERE Charles (de la), Histoire de la Marine française, Tome V, La guerre de trente ans - Colbert, Paris, 1920.
  9. VICHOT Jacques, Répertoire des navires de guerre français, Paris, 1967.

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    Sources manuscrites

    Sources françaises

    Relations du combat
  10. Relation du comte d'Estrée. La Grenade, 14 mars 1677. A.N., Marine B 47, CAOM C10 E1.
  11. Relation du commissaire Patoulet. La Martinique, 27 avril 1677. A.N., Marine B47 f°475.
  12. Relation de ce qui s'est passé à la défaite de l'escadre des vaisseaux hollandois à Tabaco, dans Gazette de France 1677, p. 413.
  13. Enquête faite à Grenade par le major d'Arbouville sur la perte des vaisseaux brûlés et échoués. La Grenade, 16 mars 1677. Perte du Glorieux : A.N., Marine B47, f° 383-389 v. - Perte du Marquis : A.N. Marine B47, f° 397-400 v.
    Cartes plans et gravures
  14. Carte du Service Hydrographique de la Marine, Baie de Scarborough, SH 2886.
  15. Carte de la Royale Navy, N° 508.
  16. Plan du fort et des environs de Tabago, avec le port où c'est donné le combat, qui montre par lettres où estoient nos vaisseaux et ceux des hollandois, onze desquels furent brûlés, m.s. B.N., Géographie C5797 (365).

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    Sources hollandaises

    Relations du combat
  17. Missive ou lettre du commandeur Binkes escritte à S.A. Le prince l'Orange, à bord du vaisseau La deffence du pays (en hollandais de Brescherming), encré dans la rade Cleips-bé à l'isle de Tabago, le 22ème de mars 1677. CAOM C10 E1; Mercure hollandois, 1677,p. 162.
  18. Lettre de Binckes au prince d'Orange, du 23 avril, dans J.C. Jonge, Gescheidenis van het nederlandshe Zeewesen, Granvenhage, 1837, tome III B,p. 335.

    Cartes plans et gravures

  19. Afbeelding van den aanval der Franshen op het Eiland Tabago, op den 3 maart 1677. Gravure représentant la position des deux flottes au début du combat, J.C. Jonge p. 326.
  20. Estampe hollandaise représentant l'attaque du fort de Tabago, avec les flottes en feu dans le fond, B.N., Géographie DD 558, f° 57.

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1

Trois canons nous avaient été préalablement annoncés, mais nous n'avons pu en voir que deux. retour

2

RONCIERE Charles (de la), Histoire de la Marine française, Tome V, La guerre de trente ans - Colbert, Paris, 1920. Pp. 652-662.
NOUSSANE, Histoire des naufrages, 1903, p. 278.
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3

Voir en annexe la transcription des P.V. de perte du Glorieux et du Marquis. retour

4

Ceci a conduit au dragage de la zone la plus proche du littoral (voir plan en annexe) afin d'atteindre la cote -9 m. retour

5

M. Mac Kool, plongeur free-lance de Scarborough, n'a pas pu nous indiquer avec précision la zone dans laquelle il avait vu ces vestiges. Il serait séduisant de penser qu'il puisse s'agir des ancres laissées après la bataille de 1677 et qui selon des témoignages du XVIII ème siècle encombraient encore le mouillage un siècle après la bataille entrainant le boycot du port par de nombreuses compagnies (cf. NARDIN Jean-Claude, La mise en valeur de l'île de Tabago (1763-1783), Ecole Pratique des Hautes Etudes, Mouton & Co, Paris, 1969, p. 59 et 60). Mais la fréquentation du port au cours des XVIIIème et XIXème siècles ont pu laisser sur le fond d'autres ancres. retour

6

BOUDRIOT Jean, "L'artillerie de mer de la marine française (suite) 1674-1856 - les canons de bronze", in Triton N° 85 - 2ème Trimestre 1968, Supplément à NEPTUNIA n° 90, p. 18. A ce jour seuls 12 canons de marine en bronze datant du XVIIème siècle sont connus si on y inclus celui de Tobago. Presque tous proviennent de fouilles sous-marines. L'extrème rareté de ces canons s'explique par la réutilisation presque systématique du bronze pour d'autres usages. retour

7

GOURY M., "Fouille sous-marine du port naturel de Pomègues (Marseille)", in Vivre en quarantaine dans les ports de Marseille au XVIIème et au XVIIIème siècles, Musée d'histoire de Marseille, p. 47.
Prospection archéologiquer sous-marine aux abords de Gorée, GRAN 1988, compte-rendu de fouille, p. 17, fragment de céramique provençale numéro d'inventaire 2.
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8

LACOUDRE et VOLFKOVSKI, Application des techbniques électrochimiques à la conservation des pièces archéologiques sous-marines métalliques, document EDF (non publié), septembre 1983. retour

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