Trois nouveaux édifices !


Le carnet de la mission 2010 [ordre chronologique]

Partie de boules du dimanche soir Tortue se metttant à l'eau Astuce pour prise de vue verticale Vue de trois des nouveaux bâtiments mis au jour

Dimanche soir, une partie de pétanque a réuni la totalité de la population de l’île près de parking de bout de piste. C’est Jean-Michel et Jean-François (Loulou) qui ont remporté avec brio le tournoi.

Pleine lune et nuit fraîche, la pluie accueille les lèves-tôt qui ont tout juste le temps de récupérer le linge sur l’étendoir. Les grains ne durent heureusement pas et le ciel couvert qui s’ensuit n’est pas pour nous déplaire.

Lundi, reprise du travail avec une température plus agréable que vendredi dernier. Bako, pour ménager l’esprit des morts malgache, nous offre un peu de rhum et en verse une rasade sur le site.

Nous dégageons le sédiment de l’avant-dernier bâtiment découvert jusqu’à la couche archéologique.
Le sol reste parsemé de morceaux de carapaces de tortues et d’une grande quantité de clous de fer, provenant des charpentes de l’Utile, dont un grand nombre se trouvent plantés dans le sol ; mais aussi de quelques fragments de cuivre, de plomb et de verre.

La grande surprise du jour vient une nouvelle fois d’ailleurs... Coup sur coup, les murs intérieurs de deux nouveaux bâtiments sont dégagés puis, plus tard dans l’après-midi, ceux d’un troisième qui correspond à un bâtiment partiellement situé sous un réservoir d’eau.

L’un des nouveaux édifices est en partie dégagé, il semble lui aussi avoir été fouillé dans l'un de ces coins par les météos, au début de leur installation.

Nous voici donc confrontés à une sorte de hameau comportant environ 9 ou 10 bâtiments imbriqués les uns dans les autres. L’emprise des murs, qui mesurent souvent plus de deux mètres, est très importante et le travail que leur édification a demandé nous paraît considérable.


Nous pensions avoir découvert l’essentiel de l’espace habité par les naufragés en 2008, nous constatons avec étonnement qu’il n’en était rien.

Bien entendu, il nous faut digérer toutes ces découvertes et la somme de questions qu’elles éveillent.