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L'ensemble du chantier sous les flashes


Le carnet de la mission 2010 [ordre chronologique]

Préparatif pour les photos panoramiques Photos aériennes Vue aérienne du site 

Tout le monde s’active autour du site archéologique : dernières mesures, nettoyage, photographies et rebouchage de quelques sondages annexes.
La perspective de pouvoir disposer du tracteur pour effacer toute trace du chantier soulage un peu tout le monde, mais nous décidons quand même de faire comme si nous allions être amenés à reboucher le tout avec pelles et les brouettes.

Nous photographions chaque mur de bâtiment avec une mire de manière, si besoin était, à destination d’une exposition par exemple, de reconstituer le site à l’identique.
Des photographies « verticales » sont également effectuées de manière à pouvoir faire un montage photo de l’ensemble du chantier de fouille.

Comme prévu, Jean-Michel et Jean-François, ayant effectué au petit matin leur dernier comptage des montées de tortues du mois, nous annonce le chiffre surprenant de novembre : 1398 ! C’est plus du double du comptage effectué en novembre 2008. Les tortues se portent-elles mieux ou les mesures de protection ont-elles enfin un effet positif ?

En fin d’après midi, nous avons convenu de faire une série de photographies en hauteur.

Vers 16h30, le chariot élévateur, conduit par Jean-Michel, vient se positionner près du site, de manière à monter la plate forme assez haut, afin que nous puissions prendre des photographies couvrant l’ensemble des bâtiments mis au jour.
Le chariot est placé en trois endroits différents, permettant de réaliser, à la fois, film vidéo et photographies.

Le soleil est déjà bas sur l’horizon, nous profitons d’une température un peu plus clémente que celle rencontrée en journée pour reboucher quelques trous.

Nous ressentons un peu de tristesse à l’idée de recouvrir une nouvelle fois le site et d’oblitérer à nouveau les témoins matériels de cette histoire poignante.
Nous sommes conscients que, malgré la somme de travail abattu, nous ne maîtrisons pas tous les aspects de ce que fût la vie des esclaves malgaches. Si nous avons maintenant une vue plus claire de l’espace bâti qu’ils occupaient, nous restons encore assez peu documentés sur leur aire d’occupation extérieure.  Ainsi, chaque fois que nous avons fait des sondages à la périphérie nous avons trouvé des traces d’occupation, une nouvelle voie à explorer.