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Regagner le monde

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Regagner le monde

Dans les couloirs et autour de la case malgache, les valises et les sacs commencent à s’entasser, cela sent le départ. Près de l’aire de « parking » de la piste, le matériel lourd qui doit repartir est déjà entassé : bouteilles d’hélium vides, matériel de camping (tables et chaises) prêtés par l’Armée.

Petit déjeuner pris, il ne reste plus qu’à démonter la tente et à l’emballer, cela se fait en un clin d’œil et dans la bonne humeur malgré la température qui commence à grimper.

Vers 8 heures, nous sommes informés que le Transal vient de décoller de la Réunion, heure prévue d’arrivée : 9 h 30.

De toute l’équipe présente, seul Eugène reste encore pour un mois.

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Arrivée du Transal

Crédit photo : Sylvain Savoia

 

A l’heure dite, à l’ombre du cocotier le plus proche de la piste, nous voyons apparaître le Transal qui se pose en douceur. Le ballet fébrile des relèves s’amorce aussitôt, débarquement des vivres, du matériel et du personnel de relève. Mr Mouchel-Blaisot, le Préfet des TAAF, Mr Jacques Maillard, l’Ambassadeur de France à Maurice et Mr Gérard Therry, le Directeur de la Météo, nous rejoignent.

Arrivent aussi des mécaniciens, venus réparer la patte de fixation du groupe électrogène qui nous a lâché, et les informaticiens, pour changer l’ordinateur défaillant ; tous doivent relever le défi de réparer le matériel en avarie pendant la courte escale de l’avion.

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 Visite du site avec les officiels

Crédit photo : Jean-François Rebeyrotte

 

Après avoir visité la station météo, les autorités se font expliquer le travail que nous avons accompli, et vont voir le site archéologique dont il n’apparaît plus aujourd’hui que le balisage.

Les caisses où sont rangés les objets sont ouvertes et la discussion s’engage, animée, sur leur signification, leur devenir, les suites à donner à la fouille, la coopération franco-mauricienne. 

L’heure du déjeuner approche, le Préfet des TAAF nous demande à voir le site de naufrage de l’Utile. Nous traversons la piste et allons sur la côte ouest, là où la patte d’une ancre se dresse hors de l’eau et sert d’amer remarquable. Au pied de la plage, les vestiges de quelques canons marquent l’endroit où l’étrave du navire a fini sa course.

Le déjeuner pris, et après quelques photos de famille autour de la plaque de baptême de la station, il nous faut bien rembarquer et quitter une nouvelle fois l’île qui a bu notre sueur, puis regagner le monde.