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Le sol contemporain de nos naufragés est déjà atteint.


Le carnet de la mission 2010 [ordre chronologique]

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Après deux jours, chacun a pris ses marques et fait connaissance avec l’ensemble de l’équipe.
La vie commune se met en place après l’accueil d’Olivier, le chef de station et ses quelques explications concernant le bon usage de l’électricité, de l’eau et de la liaison Internet.

Le briefing du matin est réduit à sa plus simple expression : on continue le travail entamé la veille !

L’équipe des « gros bras » va essayer d’atteindre le sol du bâtiment météo en ruines. Le reste de l’équipe continue de sont côté à enlever le sédiment du secteur de fouille « nord ».

A 11h00, lorsque les fouilleurs stoppent le travail, histoire d’aller déjeuner, les choses ont bien avancé à l’intérieur du bâtiment météo.
Le treuil, pourant laissé en place, n’aura pas empêché d’atteindre dans un coin le sol en ciment. Plutôt que de dégager l’ensemble de la pièce, nous allons essayer d’aller voir sous le plancher si des niveaux archéologiques ont été préservés.
Que cet examen s’avère positif et il sera alors temps de réfléchir à la manière de déplacer le treuil dont la masse nous en impose.

En fin d’après-midi, le plancher, formé par une couche de ciment d’environ 8 cm, a été percé et une surface d’environ 1 m² démolie à la barre à mine.
L’ouverture ainsi pratiquée laisse apparaître ce qui nous semble être du sable... Nous verrons demain ce qu’il faut en penser.

Dans le secteur « nord », le travail avance vite !
Dans l’après-midi, le chef de station, Olivier, est venu nous prêter main forte. Lors de leurs jours de repos les ingénieurs météo ont décidé de prendre la pelle plutôt que de profiter d’un temps de relâche.
Nous retrouvons enfin la couche de sable blanc qui a recouvert le sol où vécurent les esclaves après leur départ, celle-là même que nous avons eu l’occasion d’observer au cours des précédentes campagnes.

Les gestes se font plus précis et plus précautionneux et, après deux heures d’efforts, le sol occupé par les esclaves est dégagé laissant apparaître progressivement des ossements de tortues et des clous de charpente qui le parsèment.

Nous voici donc rendus à l’époque de nos naufragés, seulement deux jours après le début des fouilles.