Malte – 15 juin.

 

Le bois flotté de Mr. Dalli.

 
Ce matin nous trouvons une mer calme et un grand beau temps. La tente est mise en place pour se mettre rapidement à l’abri des ardeurs du soleil.

Comme à l’accoutumée, les riverains viennent s’intéresser à notre travail et nous donner des informations parfois contradictoires.

Le propriétaire de la Tour descend nous voir et nous donne quelques informations ; il a ramassé près de l’appontement où nous travaillons un grand morceau de bois qui pourrait provenir de l’épave. Il accepte de nous le faire voir et nous allons jusqu’à un grand bassin en maçonnerie dont le toit est soutenu par le morceau de bois en question, c’est une sorte de mât de sept mètres de long et 25 cm de diamètre, mais les clous qui y sont plantés sont de toute évidence récents. Il s’agit très probablement d’un bois flotté, un poteau provenant sans doute de Gozo.

 
 

Galets ( de lest ?) trouvés sur le site.

Nous continuons notre travail de laboureur des mers sans que les charpentes que nous cherchons n’apparaissent et, il faut l’avouer, nous commençons à douter des informations qui nous ont été données, les seuls indices qui militent en faveur de la présence de l’épave sont la présence de galets et de clous concrétionnés.

 

Plongeur à la suceuse le long de la filière guide.

 
De nouveau Franz Dalli, le propriétaire de la tour vient nous voir en début d’après-midi et nous parle d’une grande ancre trouvée dans le secteur mais il ne se souvient pas très bien où, il dit pouvoir nous la montrer car il sait où elle a été transportée.
Nous prenons sa voiture et il nous conduit dans un hôtel proche, mais l’ancre retirée plus de quinze ans plus tôt n’est pas là et personne ne peut nous renseigner.

Dans la soirée, nous allons prendre connaissance de nos messages dans un Web Café dont tous les clients ont les yeux rivés sur l’écran de télévision qui diffuse un match de la coupe d’Europe de football.


Rédacteur : M. Guérout     © GRAN 2004